Les fonctionnaires de greffe nous on exprimé leur désarroi et leur colère face au mépris dont ils sont régulièrement les victimes. Faute d’être considérés et d’avoir les moyens de travailler correctement et dans de bonnes conditions, les greffiers déplorent la situation de la justice agonisante qu’ils portent à bout de bras et ce sans reconnaissance statutaire ou indemnitaire par le ministère de la justice. De fait, les injonctions délirantes à la productivité, gouvernées par les seules statistiques, sans considération pour la qualité démotivent les personnels pour qui leur métier ne fait désormais plus sens. Outre le manque cruel de personnel et la suppression brutale de greffiers fonctionnels (les greffiers doivent alors compter sur les vacataires, les greffiers stagiaires ou encore en formation,…), les économies en matériels et en équipements contraignent le personnel de greffe à des conditions de travail déplorables.
Je dénonce la paupérisation d’une profession de plus et d’un état alarmant de la gestion des services publics.
Projet de Loi Justice : les greffiers en colère et déplorant une forme de mépris à leur égard.
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