Ils ont été lycéens, étudiants, jeunes travailleurs, tous ont par le passé exercé des petits boulots d’été ou travaillé pendant leurs études. Pour Le Dauphiné Libéré , ils reviennent sur cette période de leur vie, marquante à plus d’un titre.
Raconter ses jobs d’été, c’est dévoiler une partie de soi, de son intimité, de ce qui a parfois préfiguré l’adulte que nous sommes devenus. À quelques semaines du début des vacances d’été, où des millions de jeunes et moins jeunes vont travailler dans l’agriculture, les commerces, l’hôtellerie, les collectivités territoriales, nous avons pris le parti d’interroger des Savoyards, des élus, des responsables, pour comprendre ce qu’a signifié pour eux cet instant charnière dans le début de leur vie d’adulte.
La sortie de l’enfance
Le député de Savoie Jean-François Coulomme (La France insoumise – Nupes) se souvient encore parfaitement de ses premières expériences, en quête d’une indépendance financière. « Comme je suis issu d’une famille de Français modestes, père facteur, mère standardiste à France Télécom, ils n’avaient pas les moyens de financer les loisirs, les vacances », explique l’élu de la 4 circonscription savoyarde. Originaire de Pau et des Pyrénées-Atlantiques, ce dernier a multiplié les activités depuis ses 15 ans, de la castration des maïs, en passant par la plonge d’un restaurant gastronomique ou la vente de beignets abricot sur les plages près de Biarritz (Pyrénées- Atlantiques), dont la fameuse “plage de la chambre d’amour”. « Ça m’a permis de m’affranchir de la dépendance aux parents, et de réaliser des projets », juge le député LFI.