Ma permanence a fait étape à Notre-Dame-Des-Millières pour y rencontrer les habitant·es du Canton. Deux sujets d’inquiétude sont ressortis principalement de mes échanges avec elleux.
Tout d’abord, l’aérodrome d’Albertville, source de nuisances sonores extrêmes pour les riverain·es depuis l’installation sur le site d’une école de pilotage et d’un atelier dédié à la maintenance et l’aménagement d’hélicoptères. Une charte de l’environnement voulue par le sous-préfet d’Albertville et qui avait vocation à réguler les activités aéronautiques basées à l’aérodrome n’a pas apporté de garantie suffisante à l’association des riverain·es qui s’inquiètent à juste titre du développement des infrastructures.
L’autre dossier concerne l’éducation et les innombrables heures d’enseignement perdues pour les élèves de l’école publique chaque année du fait du manque de professeur·es disponibles ou recruté·es. Le collège de Frontenex, visité plus tôt dans la journée, n’échappe évidemment pas au problème et les parents d’élèves ont calculé que pas moins de 5000 heures de cours ont été perdues depuis le début de la rentrée scolaire 2023-2024.
Ceci est le résultat programmé d’années de destruction méthodique de l’école publique qui a conduit progressivement à une désaffection massive pour le métier d’enseignant·e. Une des étapes pour reconstruire un vrai service public de l’éducation passe nécessairement par une revalorisation à tous les niveaux du personnel de l’Éducation nationale.