En commission des lois, est ici étudiée une proposition de loi concernant les ordonnances de protection, visant à faciliter l’accès à l’ordonnance de protection en en accélérant le processus d’accès et en en prolongeant la durée. L‘ordonnance de protection permet au juge aux affaires familiales d’assurer dans l’urgence la protection de victimes de violences conjugales ou intrafamiliales. J’interviens ici pour présenter les amendements proposés par la NUPES. Ces deux amendements visent à raccourcir le délai d’ordonnancement (de 6 jours à 2 jours), et s’assurer que les auteurs de violence ne sont pas en possession d’une arme à feu durant le délai de l’ordonnance. J’insiste sur l’importance de l’information au près des victimes. En parallèle au déploiement de ce type d’outil juridique, un grand plan de lutte contre ces violences doit être déployé en matière de réponse et d’accompagnement des victimes, mais aussi et surtout en matière de prévention de ces violences résultantes d’un système – patriarcal – qui produit ces comportements déviants. Enrayons-le !
Ordonnance de protection : un outil important pour lutter contre les violences sexiste et familiale.
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