Samedi 16 décembre, j’ai usé de mon droit de visite parlementaire pour inspecter à nouveau le centre pénitentiaire d’Aiton à la suite du meurtre d’un détenu le mercredi 13 décembre dernier. Son co-détenu a été mis en examen et une information judiciaire a été ouverte. Je me suis entretenu avec le personnel de la maison d’arrêt d’Aiton sur le contexte et les circonstances qui ont pu mener à un décès similaire à celui déjà survenu en début d’année dans cet établissement comme dans celui de la Talaudière dans la Loire.
Surpopulation carcérale, sous effectif du personnel, santé mentale… les dysfonctionnements sont structurels et bien identifiés. Les réponses également :
- Les prisonniers doivent pouvoir avoir un accès effectif aux soins psychiatriques ;
- Il faut un arrêt de la détention ordinaire, dans le respect des textes, lorsque l’état de santé, physique ou psychique d’une personne détenue est incompatible avec son maintien en détention ;
- Il est urgent d’imposer le respect de l’encellulement individuel grâce au mécanisme de la régulation carcérale.
Crédit photo : Le Dauphiné Libéré