En Commission des Affaires sociales, lors de la discussion concernant l’examen du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, je dénonce une proposition de loi « par les riches, pour les riches », qui impose à des gens usés d’aller travailler sans impliquer un devoir du coté des entreprises d’embaucher ces personnes. Cela présente évidemment une incohérence car les entreprises n’auront pas d’intérêt à choisir ces travailleurs « seniors » (la NUPES propose un quota de 30% de seniors dans les entreprises). Je soulève de plus une seconde incohérence : en augmentant le nombre de travailleurs, la production devrait augmenter, dans un contexte inflationniste de baisse de pouvoir d’achat où la demande elle n’augmentera pas.
Retraite : le fourvoiement d’une proposition de loi « pour et par les riches ».
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