J’interviens en commission des lois et porte la voix – lourde de sens politique – d’une femme victime de violences sexuelles lors de son enfance.
Le retard de l’accès aux soins pour les victimes de violences sexuelles a un impact conséquent sur leur vie, leur quotidien et leur droit au bonheur.
Pour ces victimes, le suivi psychologique et psychiatrique est fondamental. Mais l’accès aux professionnels de santé est défaillant et insuffisant : par manque de formations à la psychotraumatologie, mais aussi pour des raisons financières.
Il faut aujourd’hui a moins 3 ans d’attente selon les collectifs de psychologues pour qu’il y ait un suivi. Les dispositifs sont donc déconnectés des besoins réels de la population.